Effets des variations hormonales
Les fluctuations hormonales déséquilibrent entre autres le système nerveux végétatif. Il contrôle les fonctions corporelles qui se déroulent inconsciemment, comme le rythme cardiaque, la respiration et le métabolisme.
Ce déséquilibre entraîne les symptômes les plus caractéristiques, les plus fréquents et les plus pénibles de la ménopause, tels que :
- Bouffées de chaleur
- Transpiration excessive
- Palpitations cardiaques
- Vertiges
- Constipation
Des symptômes psycho-végétatifs peuvent également apparaître, tels que :
- Troubles du sommeil
- Humeurs dépressives pouvant aller jusqu’à la dépression
- Attaques de panique/troubles anxieux
- Agitation intérieure et irritabilité
Une carence en œstrogènes peut être à l’origine de certains symptômes, tels que :
- Une augmentation du pH dans le vagin, ce qui peut entraîner des brûlures et des démangeaisons
- Une flore vaginale perturbée, ce qui facilite l’entrée de germes et peut entraîner une augmentation des infections urinaires
- Une fonctionnalité réduite des muqueuses, ce qui favorise les troubles de l’incontinence
La diminution de l’effet des œstrogènes influence également la formation de collagène, la circulation sanguine et l’approvisionnement en liquide dans les articulations. Cela peut entraîner les effets suivants :
- Rigidité accrue des articulations
- Disparition de certains effets anti-inflammatoires et analgésiques dus aux œstrogènes
- Ce qui peut à son tour provoquer des douleurs articulaires
La diminution de la production d’estradiol par l’organisme peut, quant à elle, entraîner une baisse de l’effet protecteur contre différentes maladies au cours de la ménopause. Chez les femmes de plus de 50 ans, le risque d’apparition de maladies augmente :
- L’ostéoporose et les fractures dues à l’ostéoporose, car la perte osseuse l’emporte sur la formation osseuse
- Artériosclérose, car l’effet positif des œstrogènes sur les vaisseaux, les réactions inflammatoires et la tension artérielle n’est plus assuré
- Infarctus du myocarde et attaque cérébrale dus à des modifications artériosclérotiques des vaisseaux sanguins
- Démence : On soupçonne ici un lien avec la carence en œstrogènes, notamment parce que l’influence protectrice des œstrogènes sur les neurones et leur effet régulateur sur l’approvisionnement en énergie dans le cerveau diminuent.